Quoi dire… et ne pas dire! dans une lettre de démission
Une lettre de démission devrait contenir certaines choses, mais d’autres ne devraient surtout pas s’y retrouver! Attention aux impairs, car les écrits restent…
On ne doit surtout pas régler ses comptes dans une lettre de démission. Tous les spécialistes des ressources humaines consultés sont formels : il n’est pas approprié d’y formuler des plaintes ou des critiques à l’égard de l’employeur, des collègues ou de l’entreprise. Quelles que soient les circonstances, le respect et la sobriété sont de mise. Pourquoi? Parce que le marché du travail est plus restreint qu’on ne pense, et que l’on peut avoir à retravailler avec un ancien patron ou collègues. De plus, il faut aussi rester en bons termes afin d’obtenir les bonnes références dont on a besoin pour décrocher un poste futur.
«La lettre devrait être succincte, deux ou trois paragraphes tout au plus», explique Danielle Labre, CRHA et associée principale chez Vézina Nadeau Labre, une firme de consultants en ressources humaines oeuvrant en transition de carrière et rétention de personnel. Pour un départ en douceur, on se borne à indiquer que la démission sera effective à telle date (après avoir déterminé préalablement avec l’employeur la durée du préavis requis, ou autres arrangements à cet effet).
«Pour terminer la relation d’emploi sur une note constructive, on peut également indiquer que l’on a apprécié de travailler au sein de la compagnie et énumérer les éléments positifs que l’on a retenu de son passage dans l’entreprise», souligne Mme Labre.
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