Comment annoncer à son patron que l’on quitte l’entreprise?
Maintenant que vous avez pris la décision de démissionner, encore faut-il l’annoncer à votre patron. Comment trouver les mots pour le dire?
L’art de démissionner, c’est savoir quitter avec élégance. «Une démission, c’est un peu comme une rupture dans un couple… Dans le meilleur des mondes, il faudrait que cela se termine convenablement», fait valoir Danielle Labre, CRHA et associée principale chez Vézina Nadeau Labre, une firme de consultants en ressources humaines oeuvrant en transition de carrière et rétention de personnel.
Pourquoi est-ce si important de faire un départ en douceur? Notamment parce que le marché du travail n’est pas si vaste qu’on le pense, et que l’on peut être amené à retravailler avec un ancien employeur. Rester en bons termes est donc de mise, d’autant plus que l’on a besoin de bonnes références pour ses emplois futurs.
Éviter le règlement de comptes
L’idéal est de d’abord parler à son supérieur de façon honnête et ouverte. Ensuite, on pourra lui faire parvenir une lettre de démission officielle. «On ne peut pas lui annoncer la nouvelle dans le cadre de porte entre deux réunions! Il faut prendre rendez-vous avec lui», indique Mme Labre.
Durant la discussion, on doit s’entendre sur la date de départ, puisqu’un préavis sera généralement requis, sauf si une entente différente est prise entre les parties (on peut demander par exemple à l’employé de quitter immédiatement l’entreprise, pour autant que la période de préavis soit payée).
«Il ne faut jamais partir en claquant la porte», confirme Christine Caille, CRHA et conseillère principale chez Knightsbridge, une firme spécialisée dans la gestion du capital humain. En donnant sa démission, on ne règle pas ses comptes, on ne dit pas de mal de l’entreprise ni de ses collègues. «Si on a quelque chose sur le cœur, il est préférable de prendre du recul, d’attendre deux ou trois semaines. Attention à ne pas faire les choses sur le coup de l’émotion», conclut-elle.
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